En attendant la commémoration – Le Progrès de la Somme jour après jour

Commémoration  30 et 31 mai 2020

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« Au fil de l’histoire »

Il y a 80 ans !
Le 20 août 1939 paraissait « Le Progrès de la Somme » N° 21.883. 
Retrouvons l’actualité et l’état d’esprit général qui régnait dans le département de la Somme à quelques jours de la déclaration de guerre de la France à l’Allemagne.

L’origine du journal :
En 1868, René GOBLET (1828-1905) fonde le journal républicain, « Le Progrès de la Somme ». 
Proche des convictions de Charles de FREYCINET, il est partisan de l’envoi d’un ultimatum à l’Allemagne lors d’un incident avec un garde frontière en avril 1887. Avocat et député pendant de nombreuses années, une place de la ville d’Amiens porte son nom.
Le Progrès de la Somme était un des journaux de la région. Il était marqué à gauche, plutôt d’obédience socialiste, alors que son concurrent, « Le Journal d’Amiens », rebaptisé « L’Echo de la Somme », représentait une sensibilité plus conservatrice d’inspiration catholique.
Comme son rival, Le Progrès de la Somme changea de titre et prit le nom de « La Picardie Nouvelle ». Après la Libération, les deux principaux représentants de la presse écrite du département de la Somme fusionnèrent pour donner naissance au « Courrier Picard » en octobre 1944.

Première page

 

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Numéro suivant: Progrès de la Somme

Huppy Commémoration 30 et 31 mai 2020

 

 

A l’occasion du 80e anniversaire de la Bataille d’Abbeville,

L’ASPACHuppy travaille à la mise en œuvre d’une Commémoration

 

 

Son titre   

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Les thèmes de cette commémoration sont représentés sur ce logo spécialement conçu pour ces journées:

  • 1940 – 2020 ; le 80e anniversaire de la bataille d’Abbeville ;
  • Les trois croix de Lorraine ; les passages à Huppy du Général De Gaulle ;
  • Les mains serrées ; la réconciliation entre les nations ;
  • Le monument Européen de Huppy ; imprégné de conviction européenne voulue par son promoteur, M. le recteur Robert Mallet ;

L’organisation se déroulera sur deux journées. Le samedi 30 et dimanche 31 mai 2020 :

  • Une première journée basée sur le souvenir de ces jours de mai-juin 1940, avec des parcours, des expositions, etc…
  • La seconde protocolaire avec des officiels, porte drapeaux, office religieux etc… dans un respect du devoir de mémoire pour tous les combattants et de toutes les victimes civiles et militaires.

Commémorons ensemble:

Le 80e anniversaire de cette Bataille – Ces épisodes du passé de notre village 

Pour cela,  nous avons créé:

Vous pourrez y suivre le fil des actualités que nous allons éditer. 

Le président

Pour contacts emails:   mblanchart@huppy-patrimoine.fr 

jpparant@huppy-patrimoine.fr

La maison des Croisettes de De Gaulle

Le Courrier Picard a publié pendant la semaine trente et une de 2019, les maisons ayant un attrait particulier. 

Retrouvez l’excellent article de la journaliste Alexandra Mauviel, du mardi 30 juillet 2019, parlant de la maison où le général De Gaulle observa du grenier de cette bâtisse l’évolution des combats vers le Mont-Caubert le 30 mai 1940.

Source: Courrier Picard  Alexandra Mauviel

Londres 22 juin 1940

Alors que l’armistice est signé à Rethondes le 22 juin 1940, le général De Gaulle lance son second appel. Il est largement diffusé par voix de  presse et d’affiches. Il passe à la postérité dans la mémoire collective en lieu et place du premier et marque le début de la résistance française

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“L’intérêt supérieur de la Patrie”

Londres, le 22 juin 1940

  Le Gouvernement français, après avoir demandé l’armistice, connaît maintenant les conditions dictées par l’ennemi.

  Il résulte de ces conditions que les forces françaises de terre, de mer et de l’air seraient entièrement démobilisées, que nos armes seraient livrées, que le territoire français serait totalement occupé et que le Gouvernement français tomberait sous la dépendance de l’Allemagne et de l’Italie.

  On peut donc dire que cet armistice serait, non seulement une capitulation, mais encore un asservissement.

  Or, beaucoup de Français n’acceptent pas la capitulation ni la servitude, pour des raisons qui s’appellent l’honneur, le bon sens, l’intérêt supérieur de la Patrie.

  Je dis l’honneur ! Car la France s’est engagée à ne déposer les armes que d’accord avec ses Alliés. Tant que ses Alliés continuent la guerre, son gouvernement n’a pas le droit de se rendre à l’ennemi. Le gouvernement polonais, le gouvernement norvégien, le gouvernement hollandais, le gouvernement belge, le gouvernement luxembourgeois, quoique chassés de leur territoire, ont compris ainsi leur devoir.

  Je dis le bon sens ! Car il est absurde de considérer la lutte comme perdue. Oui, nous avons subi une grande défaite. Un système militaire mauvais, les fautes commises dans la conduite des opérations, l’esprit d’abandon du Gouvernement pendant ces derniers combats, nous ont fait perdre la bataille de France. Mais il nous reste un vaste Empire, une flotte intacte, beaucoup d’or. Il nous reste des Alliés, dont les ressources sont immenses et qui dominent les mers. Il nous reste les gigantesques possibilités de l’industrie américaine. Les mêmes conditions de la guerre qui nous ont fait battre par 5000 avions et 6000 chars peuvent donner, demain, la victoire par 20.000 chars et 20.000 avions.

  Je dis l’intérêt supérieur de la Patrie ! Car cette guerre n’est pas une guerre franco-allemande qu’une bataille puisse décider. Cette guerre est une guerre mondiale. Nul ne peut prévoir si les peuples qui sont neutres aujourd’hui le resteront demain, mêmes si les Alliés de l’Allemagne resteront toujours ses Alliés. Si les forces de la liberté triomphaient finalement de celles de la servitude, quel serait le destin d’une France qui se serait soumise à l’ennemi ?

  L’honneur, le bon sens, l’intérêt supérieur de la Patrie, commandent à tous les Français libres de continuer le combat, là où ils seront et comme ils pourront.

  Il est, par conséquent, nécessaire de grouper partout où cela se peut une force française aussi grande que possible. Tout ce qui peut être réuni, en fait d’éléments militaires français et de capacités françaises de production d’armement, doit être organisé partout où il y en a.

  Moi, Général de GAULLE, j’entreprends ici, en Angleterre, cette tâche nationale.

  J’invite tous les militaires français des armées de terre, de mer et de l’air, j’invite les ingénieurs et les ouvriers français spécialistes de l’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui pourraient y parvenir, à se réunir à moi.

  J’invite les chefs, les soldats, les marins, les aviateurs des forces françaises de terre, de mer, de l’air, où qu’ils se trouvent actuellement, à se mettre en rapport avec moi.

  J’invite tous les Français qui veulent rester libres à m’écouter et à me suivre.

  Vive la France libre dans l’honneur et dans l’indépendance !

Nouveaux dons à l’ASPACHuppy

Le 15 juin 2019, une huppinoise, madame Marie Paule OVTCHINNIKOFF,  a fait don à l’ASPACHuppy de deux vases effilés, d’une reproduction d’une icone, d’une statue en bois de la vierge à l’enfant et d’un ange.

Le président et les membres du bureau de l’ASPACHuppy remercient Mme Marie Paule OVTCHINNIKOFF de son geste pour le patrimoine de son village.

Un ange, présente une étale

Photo Jean Pierre PARANT

 

La vierge à l’enfant

 

 

Photo Jean Pierre PARANT

Reproduction d’une icone

 

Photo Jean Pierre PARANT

Deux vases effilés

Photo Jean Pierre PARANT

 

Deux huppinoises racontent les journées de mai – juin 1940

Les mémoires de mesdames Seigneur et Lavernot

Photo Huppy, 21 & 27 mai, la petite ville

THE BRITISH EXPEDITIONARY FORCE (BEF) IN FRANCE 1939-1940 (F 4620) British troops on the Somme Front: A British lorry explodes after a German air raid at St Maxent. Copyright: © IWM. Original Source: http://www.iwm.org.uk/collections/item/object/205195151

Trois récits de ces journées de mai 1940. Retrouvez les mémoires en cliquant sur cette photo prise entre le 21 et 27 mai 1940 à Huppy et en suivant les deux liens ci-dessous.